Le conférencier, Jean Claude Marut |
Ce vendredi, 22 février 2013, la Case-foyer du Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI) a servi de cadre pour la tenue du traditionnel carrefour d'actualité. Cette année, il a porté sur le conflit en Casamance, une localité sous tension politique depuis maintenant une trentaine d'années. C'est dans une Case-foyer archicomble vers sept heures que s'est tenue une conférence dont le thème portait sur: "L'analyse géopolitique d'un conflit, l'exemple casamançais''. Elle était animée par Jean Claude Marut, chercheur au CNRS et au Centre d'Etudes d'Afrique noire (CEAN) de Bordeaux. Cette conférence de trois heures a abordé les origines du conflit qui perdure depuis 30 ans. Le conférencier a fait l'historique du conflit en passant par les tentatives de résolution menées par le Président actuel du Sénégal, Macky SALL. Le conflit, selon les analyses du conférencier, était localisé, est devenu conflit et enfin complexe. Toujours, selon lui, les problèmes que traverse la Casamance en République du Sénégal sont politiques. Ainsi, le Président Macky SALL s'est ouvert à tout dialogue au MFDC (Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance), parti indépendantiste.
Pour le conférencier, le véritable blocage est Salif SADIO. Dans son analyse sur ce conflit, Jean Claude Marut est arrivé à une conclusion. Celle-ci confirme que les conflits dans la vie sont normaux et que la nature a horreur du vide. Mais aussi, le problème est politique avant d'ajouter que les réponses doivent être aussi politiques.
Analysant toute la situation, il a prôné des perspectives fondées sur l'espoir pour parfaitement résoudre le conflit en Casamance. Ces perspectives sont liées à la reconnaissance du MFDC et la nécessité d'organiser un débat public autour de la situation. Tout dialogue étouffé, la nécessité de celui-ci doit décider des types sociétés et d'institutions pour la résolution définitive du conflit.
Après plusieurs questions posées par l'assistance, qui ont été répondues de part et d'autre, la conférence a pris fin après l'intervention du colonel Abou THIAM de la Direction de l'Information des Relations Publiques des Armées (DIRPA) du Sénégal. Son intervention a été plusieurs fois sollicitée par M. Thierno DIOP, enseignant au CESTI et modérateur de la conférence. Remerciant toute l'assistance, ce dernier a déclaré la séance fermée dans les environs de deux heures.
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