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jeudi 28 mars 2013

Les jeunes étudiants du CESTI visitent le Journal-Le Soleil


Les étudiants de la première année du Centre des Etudes et Techniques de l'Information (CESTI), ont effectué, dans le cadre de leurs sorties pédagogiques, une visite, ce mercredi après-midi, dans les locaux du Journal hebdomadaire national, Le Soleil, sise à Hann.

Le rendez-vous était fixé à 15 heures à l'école. Les étudiants y étaient déjà. Après quelques minutes d'attente, de patience, après s'être exposés au soleil un peu, les étudiants ont occupé les places du minibus de l'école qui devait les emmener. Dans le bus, ils causaient, se taquinaient les uns et les autres. Quelques minutes après, le véhicule a fait son entrée dans la cour du Journal-Le Soleil. A son arrêt, les étudiants sont descendus et ont attendu Mamadou NDiaye, Directeur des études par intérim et accompagnateur des étudiants.   
Au complet, l'équipe a patienté pendant un moment à l'entrée du local pour attendre celui qui devrait les guider tout au long de la visite. Dans cette attente, Abdoulaye Diallo, un ancien du CESTI et actuellement journaliste de la place est venu saluer l'ensemble des visiteurs en cédant leurs à tour de rôle. 
Ensuite, Daouda MANE, Rédacteur en chef central de la maison a fait son apparition. A son arrivée, avec un visage tout souriant, il a salué et souhaité la bienvenue aux jeunes visiteurs. 
Il a ensuite fait une brève présentation de la maison. Dans ses explications, il a affirmé que Le Soleil est "une longue histoire". Il a ensuite expliqué la dénomination "Le Soleil" dont la paternité remonte à Senghor. A ce sujet, il a donné le concept "Le Soleil" selon Senghor qui a dit à l'époque: "Et si l'on appelait Le Soleil". En d'autres termes, c'est Senghor qui a donné le nom que porte aujourd'hui le journal qu'on appelait avant Paris-Dakar, Dakar-Matin avant de devenir Le Soleil.
Daouda Mané a expliqué que la maison comporte deux départements: administratif et rédactionnel avant de la qualifier de "grosse boîte". Il a ajouté qu'elle a des titulaires (175), des collaborateurs et des stagiaires. Ainsi, c'est un journal potentiellement occupé par les sortants du CESTI. Selon Mané, 80% des journalistes du Soleil sont issus de cette école. Pour justifier ce choix, il a martelé: "Le Soleil préfère les Cestiens".
Entouré des Cestiens, Mané s'est dit prêt à répondre à toutes les questions. Ainsi, en réponse au choix des Cestiens, il a dit: "Si nous préférons le CESTI, ça vous donne à réfléchir". Poursuivant, il a expliqué ce choix aussi par les compétences dont sont dotés les sortants du CESTI. Il a fait alors un peu d'histoire du CESTI dont il est sortant. 

"Je vais vous montrer les différentes salles", tel a été le mot de Daouda Mané pour diriger l'équipe venue s'imprégner des locaux en pleine visite. Il les a conduits dan la salle de rédaction 2. A l'intérieur, le guide a présenté brièvement tous les rédacteurs présents parmi lesquels Aliou Kandé, Tata Sané. Cependant, il a déploré le nombre de femmes au sein des salles de rédaction. "Il n'y a que trois femmes" a-t-il déploré. 
Expliquant cela, il a dit que les femmes fuient la presse écrite, chose que tout le monde peut remarquer dans les écoles de formation de journalisme. 

Quant à une de ces femmes qui ont intégré la salle de rédaction, Tata Sané a affirmé qu'une femme doit toujours oser. Elle pense que la presse écrite a besoin de fournie beaucoup d'efforts. Son ambition est de pouvoir intégrer d'autres organismes en dehors du pays. 
Compétences, sérieux sont les caractères que le guide a donné au Journal-Le Soleil. Il est aussi un carrefour de talents, selon lui. "Etre humble" est le premier conseillé donné par Mané aux jeunes journalistes. 
Ensuite, les étudiants se sont rendu dans la salle de rédaction 3. Cette salle est celle du Desk photos. Les étudiants ont fait la connaissance d'un des plus vieux journalistes. Babacar Diané est son nom. Selon ce dernier, il a fait six régions entant que correspondant. Abnégation, rigueur ont été entre autres les conseils d'un vieil homme qui a duré dans le métier.
L'équipe a été conduite dans la salle de rédaction 1. Les étudiants sont tombés sur des anciens du CESTI dont ils relèvent aujourd'hui à l'image de  Moustapha Sene et Alassane Diawara. Ils se sont rendus dans le "Nerf du journal" selon le mot du guide, c'est-à-dire l'atelier graphique. Ce dernier est chargé de la conception du journal. Les étudiants se sont imprégné de beaucoup d'explications sur l'élaboration, la mise en forme du journal. "Le papier journal une fois sorti de cette salle est directement envoyé à l'imprimerie", a dit Daouda Mané. Dans la salle, les étudiants ont approché Insa Demba qui a présenté le planning d'un journal et sa conception. 
L'heure était dans le service commercial. De loin comme de près, le service commercial et la distribution cohabitent. Le guide a présenté les agents de ce service. A quelques mètres près, les étudiants se sont présentés dans la salle de sports. Chacun pouvait lire sur la porte, "Soleil sports". Là, comme d'habitude, le guide a présenté ceux qui abattent chaque le lourd travail de sports, parmi eux, Asta Ngom, une journaliste sportive chargée des luttes. 

Après quelques photos de famille, la visite a terminé par le service parc du journal. Cheikh Sy, chef du service parc, a présenté comment se passent les tâches. Selon ces propos, Le Soleil dispose de dix véhicules de reportage après avoir affirmé qu'il reçoit quotidiennement 18 demandes de reportages. Il a ajouté que les missions à l'intérieur du pays coûtent 15.000 F CFA par jour. Quant à celles de l'extérieur, elles coûtent 100.000F CFA par jour. 

C'est aux environs de 18 heures que les étudiants ont regagné les places du minibus pour retourner. "ça été un plaisir pour nous de vous voir", c'est ainsi que Daouda Mané a montré toute sa joie et celle de toute la maison. Cette visite, s'inscrivant dans le cadre des sorties pédagogiques à l'endroit des jeunes étudiants du CESTI, est la deuxième du genre après celle de la Télévision Futurs Médias (TFM), le mercredi, 20 mars dernier. 

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