Depuis maintenant cinq ans, le monde littéraire regrette la disparition de l'écrivain noir et martiniquais Aimé Césaire. Au bout du matin du 17 avril 2008, l'auteur de Cahier d'un retour au pays natal s'est éteint. Il est parti comme il l'a voulu dans son poème. 17 avril 2008-17 avril 2013, nuit et jour, jour pour jour, nuit pour nuit, l'intellectuel ne cesse de marquer l'esprit des adeptes des lettres.
Ce 17 avril 2013 marque le cinquième anniversaire de son décès. A l'occasion, l'appel est lancé à tous les hommes de lettres qui verront cet hommage à Aimé Césaire de lui observer une minute de silence. Il est parti sans pour autant nous quitter car le combat qu'il a mené est toujours en cours. Si réellement "les morts ne sont pas morts", comme le souligne Birago Diop dans le poème: Le souffle des Ancetres, Aimé Césaire n'est pas mort.
Veuillez trouver au-dessous du poème la version audio.
Un autre 17 Avril
Je me rappelle un 17 ARVIL
Je me souviens d’un homme
Ecrivain et homme politique noir et martiniquais
Je me souviens d’un combattant
Je me rappelle un 17 avril
Un 17 avril où disparaît un homme
Dont l’humanité a tant besoin
Il s’agit de Toi
Aimé
Césaire !
Je me rappelle un 17 avril
Un 17 où les Noirs ont été en pleurs
Un 17 avril où la terre a perdu un
bâtisseur
Il s’agit de Toi
Aimé
Césaire !
Je me souviens d’un homme, un
véritable combattant
Un homme qui a libéré tout un
continent
Un homme qui combattait par son stylo
Je me rappelle un autre 17 avril
Où l’humanité fut plongée dans
l’angoisse
Dans la nostalgie, dans le souvenir,
dans le mal de vivre
Il s’agit de Toi
Aimé
Césaire !
Un autre 17 avril
Tu vis en moi mentalement
Aimé
Césaire !
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