Dans
le cadre des sorties pédagogiques, les étudiants de la première année du Centre
d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) ont visité, ce
mardi 23 avril, les locaux de l’Agence Presse Sénégalaise (APS), située à
Sandaga. Cette initiative, prise depuis la reprise des cours par la Direction
du CESTI, a permis aux étudiants de s’imprégner , en dehors des cours
théorique, les milieux professionnels auxquels il s seront appelés à y
travailler plus tard. Les étudiants
étaient guidés par Cheikh Tidiane NDIAYE, enseignant au CESTI.
Si
les mercredis soirs reviennent en mémoire aux jeunes étudiants comme la période
de sortie, celle-ci a fait exception. L’ensemble des étudiants de la première
ont répondu présents à la sortie à l’APS. Après une quinzaine de minutes
passées dans le bus, les étudiants ont rejoint les locaux de l’APS. A la porte
de la salle de rédaction, Assane DIAGNE a cédé les mains des étudiants venus
pour la circonstance, façon pour lui de leur souhaiter la bienvenue. La salle de rédaction est un local où « tous les journalistes
travaillent » a affirmé le guide. Après une brève présentation de la
salle, Assane DIAGNE a pris la parole pour accentuer les propos de son collègue
et prédécesseur.
Dans
son intervention, il a parlé de l’organisation interne de l’agence. Deux
équipes y pilotent quotidiennement les tâches. Si la première travaille le
matin, la seconde se présente le soir et travaille jusqu’à 22 heures. L’agence
n’a pas encore les ressources nécessaires pour travailler 24h sur 24h, a ajouté
Assane DIAGNE. L’agence compte une vingtaine de journalistes et une quinzaine
de correspondants à l’intérieur du Sénégal. Contrairement aux autres organes de
presse, tous les journalistes de l’APS sont généralistes c’est-à-dire peuvent
publier dans plusieurs rubriques. Il n’y a pas donc de desk spécifique à un
journaliste de l’APS sauf le sport dont Salif Diallo a la charge. Ce dernier, en
plus d’être en charge du desk sport, affirme que le sport est son plaisir. Pour
ce faire, connu un peu partout, invité dans des chaînes de télévision, les
journaux constituent les sources d’information de Salif Diallo. Quant aux
avantages du métier surtout de sa rubrique, il est fier de participer à presque
toutes les compétitions sportives à travers le monde.
« Le travail du journaliste est
un travail d’équipe, collégial », reconnaît Boubacar KANDE,
journaliste à l’APS. Même si l’agence est confrontée à des problèmes de
ressources, elle fait de son mieux. Elle peut produire quotidiennement 50
dépêches. Elle collabore avec d’autres agences internationales telles que
l’AFP, Agence de Presse du Maroc, Agence de Presse de la Turquie. Quant aux
clients et abonnés de l’agence, ils paient mais mal.
Créée
depuis 1959, l’APS reçoit les stagiaires. Elle est composée potentiellement de
sortants du CESTI, connu par ses compétences, la qualité de son enseignement,
sa rigueur dans la formation mais aussi d’autres sortants des autres écoles de
journalisme. Adama Diouf LY a été formée à l’ISSIC. Elle explique le choix de
son médium : « J’ai senti que
je suis forte en écriture et j’ai choisi de faire l’agence ». La
présence des femmes est, cependant, faible. Sur la question de la parité, elle
pense que le journalisme ne connaît pas de sexe. « On est journaliste, on est journaliste » a-t-elle
ajouté. Les étudiants, dans une rétroaction avec les journalistes présents, ont
posé de multiples questions.
Aboubacar
Demba CISSOKHO est entré dans une longue présentation du site web de l’agence (www.aps.sn) avant de revenir sur les caractères
généralistes des journalistes de l’APS : « Ici, tout le monde fait un peu de tout. » Il a affirmé
qu’un journaliste doit se documenter toujours. Revenant sur les conseils d’un
de ses professeurs pendant ses années
d’études au CESTI, il a ajouté qu’un étudiant doit se documenter dans le
sillage de ce qu’il prévoit comme son choix du métier. Selon lui, être un journaliste,
c’est faire preuve d’originalité.
Au
sortir de la salle de rédaction, les étudiants se sont rendus dans le service
technique de l’agence. « Soyez les
bienvenus » tels ont été les propos de Mme DJIVO, chargée du service
technique, accueillant les jeunes
journalistes. Celle-ci a présenté son
service de manière concise et brève. Selon elle, le service technique est
l’outil qui permet aux journalistes de travailler. Poursuivant, elle a fait
savoir que le serveur actuel de la maison est géré à l’étranger contrairement
au passé où il était géré par l’APS elle-même. La visite a pris fin par la
prise de photo de famille comme la tradition la souhaite.
Les
étudiants de la première année du CESTI sont, depuis maintenant, à leur
troisième sortie après de celles de la Télévision Futurs Médias et du Quotidien
national-Le Soleil.
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