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mercredi 24 avril 2013

Les jeunes étudiants du CESTI à l’APS.


Dans le cadre des sorties pédagogiques, les étudiants de la première année du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) ont visité, ce mardi 23 avril, les locaux de l’Agence Presse Sénégalaise (APS), située à Sandaga. Cette initiative, prise depuis la reprise des cours par la Direction du CESTI, a permis aux étudiants de s’imprégner , en dehors des cours théorique, les milieux professionnels auxquels il s seront appelés à y travailler plus tard.  Les étudiants étaient guidés par Cheikh Tidiane NDIAYE, enseignant au CESTI.


Si les mercredis soirs reviennent en mémoire aux jeunes étudiants comme la période de sortie, celle-ci a fait exception. L’ensemble des étudiants de la première ont répondu présents à la sortie à l’APS. Après une quinzaine de minutes passées dans le bus, les étudiants ont rejoint les locaux de l’APS. A la porte de la salle de rédaction, Assane DIAGNE a cédé les mains des étudiants venus pour la circonstance, façon pour lui de leur souhaiter la bienvenue.  La salle de rédaction est un local où « tous les journalistes travaillent » a affirmé le guide. Après une brève présentation de la salle, Assane DIAGNE a pris la parole pour accentuer les propos de son collègue et prédécesseur.

Dans son intervention, il a parlé de l’organisation interne de l’agence. Deux équipes y pilotent quotidiennement les tâches. Si la première travaille le matin, la seconde se présente le soir et travaille jusqu’à 22 heures. L’agence n’a pas encore les ressources nécessaires pour travailler 24h sur 24h, a ajouté Assane DIAGNE. L’agence compte une vingtaine de journalistes et une quinzaine de correspondants à l’intérieur du Sénégal. Contrairement aux autres organes de presse, tous les journalistes de l’APS sont généralistes c’est-à-dire peuvent publier dans plusieurs rubriques. Il n’y a pas donc de desk spécifique à un journaliste de l’APS sauf le sport dont Salif Diallo a la charge. Ce dernier, en plus d’être en charge du desk sport, affirme que le sport est son plaisir. Pour ce faire, connu un peu partout, invité dans des chaînes de télévision, les journaux constituent les sources d’information de Salif Diallo. Quant aux avantages du métier surtout de sa rubrique, il est fier de participer à presque toutes les compétitions sportives à travers le monde.

« Le travail du journaliste est un travail d’équipe, collégial », reconnaît Boubacar KANDE, journaliste à l’APS. Même si l’agence est confrontée à des problèmes de ressources, elle fait de son mieux. Elle peut produire quotidiennement 50 dépêches. Elle collabore avec d’autres agences internationales telles que l’AFP, Agence de Presse du Maroc, Agence de Presse de la Turquie. Quant aux clients et abonnés de l’agence, ils paient mais mal.
Créée depuis 1959, l’APS reçoit les stagiaires. Elle est composée potentiellement de sortants du CESTI, connu par ses compétences, la qualité de son enseignement, sa rigueur dans la formation mais aussi d’autres sortants des autres écoles de journalisme. Adama Diouf LY a été formée à l’ISSIC. Elle explique le choix de son médium : « J’ai senti que je suis forte en écriture et j’ai choisi de faire l’agence ». La présence des femmes est, cependant, faible. Sur la question de la parité, elle pense que le journalisme ne connaît pas de sexe. « On est journaliste, on est journaliste » a-t-elle ajouté. Les étudiants, dans une rétroaction avec les journalistes présents, ont posé de multiples questions.

Aboubacar Demba CISSOKHO est entré dans une longue présentation du site web de l’agence (www.aps.sn) avant de revenir sur les caractères généralistes des journalistes de l’APS : « Ici, tout le monde fait un peu de tout. » Il a affirmé qu’un journaliste doit se documenter toujours. Revenant sur les conseils d’un de ses professeurs  pendant ses années d’études au CESTI, il a ajouté qu’un étudiant doit se documenter dans le sillage de ce qu’il prévoit comme son choix du métier. Selon lui, être un journaliste, c’est faire preuve d’originalité.

Au sortir de la salle de rédaction, les étudiants se sont rendus dans le service technique de l’agence. « Soyez les bienvenus » tels ont été les propos de Mme DJIVO, chargée du service technique, accueillant les jeunes journalistes.  Celle-ci a présenté son service de manière concise et brève. Selon elle, le service technique est l’outil qui permet aux journalistes de travailler. Poursuivant, elle a fait savoir que le serveur actuel de la maison est géré à l’étranger contrairement au passé où il était géré par l’APS elle-même. La visite a pris fin par la prise de photo de famille comme la tradition la souhaite.

Les étudiants de la première année du CESTI sont, depuis maintenant, à leur troisième sortie après de celles de la Télévision Futurs Médias et du Quotidien national-Le Soleil. 

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