Nombreux sont les étudiants au campus social de l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar qui, parallèlement aux études, s'adonnent à d'autres activités. Lesquelles sont liées à la couture, la coiffure, aux impressions, photocopies et réparations d'ordinateurs. Elles sont une nécessité remarquable pour eux de se nourrir, se loger, manger, bref subvenir à tous leurs besoins. Ainsi, les étudiants non sénégalais y sont principalement les acteurs.
Le milieu universitaire est devenu pour certains étudiants un lieu de travail. Et à cela, ils sont obligés pour survivre aux multiples souffrances qu'ils subissent. Ces derniers, parallèlement aux études qu'ils mènent, ne savent que faire si ce n'est de travailler dans les chambres que leur servent de dortoir malgré l'exiguïté. Mais, ils parviennent, outre le surnombre dans les chambres, à se concilier et avec eux-mêmes et avec leurs matériels. Si certains font de la couture, et les travaux liés à l'ordinateur, par contre, d'autres se regroupent en choisissant un lieu pour coiffer au rez-de-chaussée des pavillons.
Les raisons de ce phénomènes sont nombreuses et variables selon les étudiants. Mais, toutes partagent un dénominateur commun qui relève de la cherté de la vie. Pour certains, ils ne reçoivent aucun soutien de la part des parents au pays. Cette situation les oblige donc à entreprendre des activités pour pouvoir payer leurs frais d'inscription et satisfaire tous petits besoins. En outre, tous les problèmes liés aux ordinateurs sont vite et bien réparés et les impressions a moindre prix. Si dans beaucoup de lieux, l'impression d'une page coûte cinquante prix, dans les chambres il en est autrement car beaucoup la font entre vingt et vingt cinq francs.
Ces étudiants affirment qu'ils gagnent du moins de se satisfaire quotidiennement avec le peu d'argent qu'il gagnent par jour. Cependant, des difficultés sont notables. Elles sont liées, d'une part aux différentes pannes par les matériels et de l'autre à la cliente. Selon eux, nombreux sont les clients qui ne respectent ou ne tiennent leurs promesses. Malgré tout, les étudiants s'adonnent parallèlement aux métiers pour avoir de quoi manger, se nourrir, se vêtir............
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