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vendredi 20 décembre 2013

"Goodbye Bafana", dernier ciné de l'année 2013

Les cinéphiles ont regardé, ce jeudi 19 décembre, au siège de la Fondation Konrad Adenauer sise à Mermoz (Dakar), le film de l’histoire de la vie en prison de Nelson Mandela. Intitulé ‘’Goodbye Bafana’’ et réalisé par Bill August, il retrace la traite des prisonniers noirs dans la prison de Robben Island à Johannesburg (Afrique du Sud) et à Pollsmoor. Mandela est en prison au début du film. 
Les cinéphiles sont venus nombreux répondre à l’invitation. Le titre du film était révélateur. L’envie de revisiter l’histoire de Madiba, la figure emblématique de la lutte anti-apartheid se lisait sur les visages. La salle de conférence, qui a abrité les cinéphiles, était quasi pleine au début. Elle n'est tardée pas s'être comblée avec l'arrivée prgressive des invités.

Le film commence. Pendant longtemps, celui qui est déguisé en Nelson Mandela (Dennis Haysbert) tarde à se présenter. Pour la première, après une courte attente, Nelson Mandela apparaît dans sa seule cellule de prison. Il fait dos à la caméra. Le gardien lui parle maintes fois mais il se tait toujours le dos tourné.
Le caractère de Madiba séduit le gardien blanc, Gregorie. Selon les Blancs chargés de la garde de la prison, les Noirs sont des sauvages à qui ils ne doivent pas s’adresser. La traite faite aux Noirs rend perplexe Gregorie. Ce dernier se verra son galon retiré parce qu’il a été surpris en train de parler à Nelson Mandela. Mais Gregorie ne se désarme dans la recherche de la vérité sur l’égalité des droits et de liberté entre Noirs et Blancs. Il pousse ainsi ses enquêtes. Celles-ci le conduisent à une zone interdite d’une bibliothèque pour chercher la charte de la liberté. Gregorie se rend compte de l’égalité de liberté entre les deux races.

Gregorie demande sa mutation. Après tant d'efforts, il est transféré à la prison de Pollsmoor avec sa famille. Celle-ci est très contente qu’il se soit éloigné de Mandela. Elle pense que les Noirs sont nés pour souffrir. Elle se dispute toutefois avec son mari dans sa défense des Noirs.

Le Ministre des Prisons, comme le nomment les Blancs, demandent à Mandela de cesser la lutte au prix de sa libération. Chose qu’il refuse. Mandela reçoit des visites de sa femme, Winnie. Ils ne parlent qu’au téléphone. Interdite est toute langue qui n’est pas française. Mandela transgresse les régles en s'adressant à sa Winnie en Xhosa. La garde interrompt la communication et met dehors sa femme. 

Après beaucoup d’années passées à Robben Island, Mandela est transféré à la prison de Pollsmoor. C’est où travaille Gregorie, son « vieil ami » de Robben Island.  Dans cette prison, Mandela parvient à embrasser la liberté. Il parle à Gregorie sagement et se promène avec lui mais reste dans son combat pour l’établissement de la reconnaissance des droits des Noirs. Gregorie apprend la mort de son enfant. Il le regrette en pleurant. Mandela lui envoie une lettre de condoléances. 

Quelques années, il est libéré. Une foule l’attend avec impatience. Il sort de la victure l'ayant conduit habillé en veste, les cheveux blancs et le dos un peu courbé. Les applaudissements s'en sont suivis. C'est la fin de la projection, les réverbères reviennent pour permettre aux invités d'échanger sur le contenu du film. 

Ces échanges sur l’homme et sur le film ont fin mis à la projection qui a été anticipée grâce aux fêtes de fin d’année. Le prochain cinéclub aura lieu le dernier jeudi du mois de janvier.  

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