Recherche

mardi 14 avril 2015

La gouvernance en Afrique au cœur des échanges de la sortie annuelle du Réseau des Boursiers et Anciens Boursiers de la Fondation Konrad Adenauer (REBAFKA)

Prise lors du panel sur les tripatouillages
Chaque année, le Réseau des Boursiers et Anciens Boursiers de la Fondation Konrad (REBAFKA) organise une sortie annuelle pour réfléchir sur des thèmes liés aux problèmes cruciaux que rencontre le continent africain. 
« La gouvernance en Afrique », c’est le thème central qui a regroupé les Boursiers et Anciens Boursiers de la Fondation Konrad Adenauer à l’Hôtel Le Warang à Mbour. Pendant deux jours c’est-à-dire du 11 au 12 avril 2015, les échanges et discussions ont porté sur trois sous-thèmes, tous ayant en rapport avec le continent africain dont sont issus les Boursiers et Anciens Boursiers de la fondation. Bien organisés, les participants ont animé des panels sur « les tripatouillages constitutionnels », « les inégalités sociales » et « les rôles des sociétés civiles en Afrique ».
Le premier groupe composé de Boko Akogbé Lazare Akpahou, Mohamed Attaher Halidou, et Wilfried Soédja Gnanvi venant du Mali et du Bénin a tenu sa communication sur les modifications et révisions des constitutions en Afrique. Les panélistes ont plongé le public au cœur des tripatouillages constitutionnels dans certains pays africains, tout traçant l’historique, les causes profondes et les effets sur les pays. Des interventions sont venues renforcer les points avancés. Dans les débats, cette pratique a été remise en cause. Si telle pratique est fréquente en Afrique, selon les panélistes, c’est que les constitutions africaines sont presque caduques et ne prennent pas en compte toutes les précautions et les réalités du continent.
La deuxième communication avait pour thème : les inégalités sociales en Afrique. Souleymane Amar, Lèna Ba et Fatoumata Binta Diallo se sont penchés sur les disparités existant dans plusieurs domaines (santé, économie, éducation, religion, politique…) mais aussi dégager des solutions et perspectives pour éliminer ou réduire les inégalités sociales en Afrique. Les causes de ces phénomènes ont été largement évoquées par les panelistes qui ont ensuite fait l’état des inégalités sociales basées sur le sexe, la religion et les inégalités qui débouchent sur des conflits, guerres, terrorisme avant de proposer des solutions.
Renforcer les politiques d’aménagement du territoire pour vaincre les tensions foncières, atteindre les Objectifs Millénaires pour le Développement (OMD), assurer l’éducation pour tous, promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, encadrer les politiques de création d’emploi et aussi mieux encadrer l’éducation des enfants, mieux décentraliser les actions politiques en matière d’infrastructures sont quelques pistes de solutions dégagées par les panélistes et le public pour mettre les inégalités hors de l’Afrique.

Dimanche, dernier jour des échanges. Au programme, un panel, le dernier qui a été axé sur les rôles des sociétés dans la résolution des tripatouillages et les inégalités sociales. Animé par Fatou Niang, Sokhna Ndèye Ami Lo et Aby Ba, il a été question d’interroger les apports des organisations de la société civile africaine sur les problèmes liés aux tripatouillages constitutionnels. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire