Depuis les indépendances africaines dans les années 50 et 60, le pouvoir a suscité des dédains tant chez les intellectuels politiques que les porteurs d'uniforme. L'histoire nous enseigne que l'Afrique, un continent connu par ses potentialités, a été le terroir pour les Dirigeants de spolier les richesses dont elle est dotée. Aujourd'hui, à ce vingt et unième, le pouvoir a gagné le coeur des militaires. Après le Mali, la Guinée Bissau, le Magadascar qui sont des cas récents, la Centrafrique vient de subir une entrave démocratique par un coup d'Etat. Le nouvel homme de ce pays, depuis 24 heures est Michel Djotondia de la Séléka, mouvement de rébellion.
Un coup d'Etat recule un pays. Certains diront même le met dans un profond creux. Aujourd'hui, l'Afrique est le terrain de la soif du pouvoir. Cependant, n'est-il souhaitable que les militaires sachent qu'il est fort temps de retourner dans les casernes et s'occuper des missions régaliennes qui leur sont confiées? Les mouvements rebelles et autres, une fois de plus, la société est une hiérarchisation. Hiérarchisation dans les rôles et fonctions, cependant les militaires doivent méditer sur leurs rôles fondamentaux.
Pourquoi l'avenir de ce beau continent, berceau de l'humanité, centre du monde, est incertain? Est-ce des problèmes d'élites, de pouvoir malmené, de politiques politiciennes? A quand cesseront tous ces bouleversements anti-démocratiques? Voici autant de questions qui méritent des éléments de réponses.
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