Recherche

mardi 27 août 2013

PARTI SIRA: Après la présidentielle, une réorganisation pour les législatives et municipales



Les militants et militantes du Parti SIRA (Synergie des Initiatives pour la Renaissance Africaine) étaient réunis en assemblée générale, ce samedi, à son siège  sis à Garantiguibougou en Commune V du District de Bamako pour faire l’état des failles du parti et le bilan de l’élection présidentielle 2013. Ils sont venus de Koutiala, Bougouni et des différentes communes de Bamako. A l’ordre du jour : le débat sur la survie du parti, les perspectives et la mise en place d’un bureau national provisoire. 

Le siège du parti SIRA a servi de lieu pour ses militants, venus nombreux, pour prendre part à l’assemblée générale. C’est aux environs de dix heures qu’elle a commencé. Elle a été l’occasion pour eux d’exposer les différentes difficultés que le parti a rencontrées lors de l’élection présidentielle de 2013. Mais aussi les problèmes auxquels il est confronté pour y faire face.  La réunion était présidée par le Directeur de campagne, Abdoulaye Wattara et son adjoint Amadou Samassekou, le Président commission et logistique, Makan TOUNKARA et le Président chargé aux questions électorales Ladji SIDIBE.
Au cours des échanges, les difficultés et problèmes du parti ont été évoqués. Ceux-ci sont liés surtout à la cotisation assurant la survie sa vie, la mise en place d’un bureau national qui coiffera les comités, associations et sous-sections du parti, la dotation en équipements de son siège. Autres difficultés rencontrées lors de l’élection présidentielle, le nombre insuffisant de mandats et de délégués du parti, toutes liées à l’argent. Selon le Directeur de campagne, Abdoulaye Wattara, le siège est payé à soixante mille francs avant de souligner qu’il faut créer les conditions pour obtenir de l’argent. D’après les remarques et constats, rien ne montre que le parti ne bénéficiera un député ou un maire dans les cercles, régions et le District de Bamako, a-t-il affirmé. Avant de poursuivre que malgré les difficultés rencontrées que le parti reste débout.
Les femmes étaient également présentes. Certaines, à côté, y préparaient à manger pour les participants. Selon Madame SIDIBE, âgée d’une cinquantaine, a réitéré l’accompagnement des femmes. « Le début de toute chose est difficile. Il faut œuvrer toujours sans cesse et sans relâche. Nous vous suivons » a-t-elle dit. A en croire un intervenant, « la politique ne va pas sans l’argent, cela a été notre premier handicap ».
Cette assemblée doit être une réconciliation, selon plusieurs militants. A cela, il est important que chacun oublie le passé et essaie de pardonner l’autre, ont-ils poursuivi. Plusieurs ont cependant déploré l’absence du Président, empêché à cause de certaines démarches administratives.
Les moyens financiers du parti « fata ka parti » (Parti des pauvres) ont fait le tour de tous les échanges. Pour certains, l’argent est la pièce maîtresse de la politique. « Tout est lié à l’argent » a cependant reconnu Abdoulaye Wattara. Quant à Drissa Sissoko, membre de la coordination du comité AEEM (Association des Elèves et Etudiants du Mali), certes le parti existe pour le changement mais le changement ne vient pas comme ça.
Faisant état des dépenses lors de l’élection présidentielle, le parti a battu campagne avec un million six cent mille francs selon Abdoulaye Wattara. Pour la mise en place du bureau, un intervenant y trouve des failles liées à l’absence de beaucoup de militants de différents cercles dans lesquels le parti est implanté. Cependant, Makan Tounkara a fait savoir qu’ils ont été contactés et ont fait part de leurs opinions. Il a ensuite reconnu que le trajet est long et devrait mobiliser beaucoup de fonds.
Après l’exposé des difficultés, les militants se sont penchés sur les perspectives. Dans ce volet, la cotisation, la mise en place des commissions ont été dégagées. Des propositions ont été faites sur le mode de cotisation et le montant dont chaque militant doit s’acquitter. Ils ont fait plusieurs propositions de part et d’autre (2.000F, 5.000F, 1.000F par mois). Ainsi, il a été martelé de revisiter les statuts du parti pour fixer un montant. Ceux-ci prévoient 2.000F par trimestre. Décision finale pour le montant de la cotisation : 2.000 francs.
Le troisième et dernier point de l’ordre du jour, consistant à mettre en place un bureau national provisoire, n’a pas fait consensus. La mise en place dudit bureau a été envoyée à une assemblée générale ultérieure.
A noter que le parti SIRA avait pour candidat Sibiri Coumaré à l’élection présidentielle du 28 juillet. Il a fini avant-dernier et vingt-sixième avec 0,31% des voix.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire