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lundi 17 février 2014

Alioune Dramé affiche son optimisme pour l'adoption du code de la presse

Le Directeur au Ministère de la Communication et de l’Economie numérique, Alioune Dramé est optimiste pour l’adoption prochaine du code de la presse en relecture. Il a aussi fait l’état de l’aide à la presse. Il s’exprimait samedi dernier à Good Rade lors de la présentation du baromètre des médias africains ‘’Sénégal 2013’’. 

Invité à la cérémonie de présentation du baromètre des africains, cas du Sénégal, le Directeur de la communication, Alioune Dramé a parlé de l’état du code de la presse. La relecture de celui-ci connaît des avancées.  « On est bien avancé, on est optimiste et nous allons tout faire pour faire voter ce code qui a l’appui du gouvernement et celui du Président de la République, celui des syndicats, de la société civile et du comité scientifique, lequel qui nous a aidés à l’élaborer», a-t-il fait savoir.

 « Nous avons décidé de recevoir, de faire récemment un séminaire avec le comité scientifique, les parlementaires, le syndicat et le patronat pour faire la relecture du code », a-t-il expliqué. Pour le Directeur, ce ne sont pas seulement les parlementaires qui sont contre la dépénalisation promue par le nouveau code. « Même entre les journalistes, eux-mêmes, a-t-il dit, il y a des gens qui s’opposent ». Si le Sénégal a connu une régression dans le placement des médias récemment, pour Alioune Dramé, le renvoi en relecture du code en est la source.

« Parfois, les journalistes ne nous aident pas dans notre plaidoyer. Il faut que nous revoyions notre responsabilité, notre formation, notre pratique. En Europe, alors que vous diffamez quelqu’un, au tribunal, on règle les problèmes, les gens respectent les règles du tribunal mais au Sénégal ce n’est pas le cas. Donc, nous devons vraiment revoir notre responsabilité, notre code de déontologie», a-t-il conseillé.


Concernant l’aide à la presse, M. Dramé a énuméré les règles pour y avoir accès. « Nous avons posé un certain nombre de critères. Ils sont liés à la parution régulière. Il faut être une entreprise de presse, payer les impôts, être en règle avec l’office et avoir un certain nombre de journalistes professionnels», a-t-il précisé. L’aide à la presse sera donc appuyée par un fonds d’appui de développement de la presse que le ministère attend. Celui-ci sera, d’après M. Dramé, beaucoup plus structurel pour développer la presse. Il va entre autres servir à aider les jeunes journalistes à monter leurs entreprises, permettre aux journaux d’avoir leurs propres imprimeries, assurer les entreprises de presse et les emplois. 

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