Le Directeur au
Ministère de la Communication et de l’Economie numérique, Alioune Dramé est
optimiste pour l’adoption prochaine du code de la presse en relecture. Il a
aussi fait l’état de l’aide à la presse. Il s’exprimait samedi dernier à Good
Rade lors de la présentation du baromètre des médias africains ‘’Sénégal
2013’’.
Invité à la cérémonie de présentation du baromètre des
africains, cas du Sénégal, le Directeur de la communication, Alioune Dramé a
parlé de l’état du code de la presse. La relecture de celui-ci connaît des
avancées. « On est bien avancé, on est optimiste et
nous allons tout faire pour faire voter ce code qui a l’appui du
gouvernement et celui du Président de la République, celui des syndicats, de la
société civile et du comité scientifique, lequel qui nous a aidés à l’élaborer»,
a-t-il fait savoir.
« Nous avons décidé de recevoir, de faire récemment un séminaire
avec le comité scientifique, les parlementaires, le syndicat et le patronat
pour faire la relecture du code », a-t-il expliqué. Pour le Directeur,
ce ne sont pas seulement les parlementaires qui sont contre la dépénalisation
promue par le nouveau code. « Même
entre les journalistes, eux-mêmes, a-t-il dit, il y a des gens qui s’opposent ». Si le Sénégal a connu une
régression dans le placement des médias récemment, pour Alioune Dramé, le renvoi
en relecture du code en est la source.
« Parfois, les
journalistes ne nous aident pas dans notre plaidoyer. Il faut que nous
revoyions notre responsabilité, notre formation, notre pratique. En Europe,
alors que vous diffamez quelqu’un, au tribunal, on règle les problèmes, les
gens respectent les règles du tribunal mais au Sénégal ce n’est pas le cas.
Donc, nous devons vraiment revoir notre responsabilité, notre code de
déontologie», a-t-il conseillé.
Concernant l’aide à la presse, M. Dramé a énuméré les règles
pour y avoir accès. « Nous avons
posé un certain nombre de critères. Ils sont liés à la parution régulière. Il
faut être une entreprise de presse, payer les impôts, être en règle avec
l’office et avoir un certain nombre de journalistes professionnels», a-t-il
précisé. L’aide à la presse sera donc appuyée par un fonds d’appui de
développement de la presse que le ministère attend. Celui-ci sera, d’après M.
Dramé, beaucoup plus structurel pour développer la presse. Il va entre autres
servir à aider les jeunes journalistes à monter leurs entreprises, permettre
aux journaux d’avoir leurs propres imprimeries, assurer les entreprises de
presse et les emplois.
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