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lundi 3 février 2014

LA CPI : pas seulement pour les Dirigeants africains

L’ambassadeur des Pays-Bas au Sénégal, Son Excellence Monsieur Pieter Jan Kleiweig De Zwann n’est pas d’accord que la Cour Pénale Internationale (CPI) soit une cour pour les Chefs d’Etat africains. Il l’a affirmé lors du deuxième Carrefour d’actualité de l’année 2014 organisé ce mercredi par le Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti).

Dans sa communication avec des jeunes journalistes du Cesti, l’Ambassadeur des Pays-Bas a donné son point de vue sur la poursuite des Chefs d’Etat (Uhuru Kenyata, El Bechir…) africains par la Cour Pénale Internationale. Ils sont condamnables car ils ont violé les droits de l’homme, selon Son Excellence Pieter Jan Kleiweig De Zwann. Si la cour intervient dans les affaires africaines, pour le diplomate néerlandais, c’est parce que les pays concernés sont signataires du Statut de Rôme, texte fondateur de la machine judiciaire basée à La Haye (Pays-Bas).

 Il est d’accord sur l’arrestation de Mohamed El Béchir par la CPI pour son rôle dans la crise au Darfour. Il est, d’après lui, condamnable. Outre El Béchir, plusieurs d’autres doivent être dans le collimateur de celle-ci. Ceux qui violent les droits sont les grands leaders africains.

Pour ce qui est du Sénégal, son cas doit servir d’exemple aux autres pays d’Afrique. Cela s’explique par le respect des droits de l’homme. « Le Sénégal est un exemple de responsabilité. Il a été le premier au monde en 1989 déjà à ratifier le Statut de Rome », a-t-il appris.


C’est le deuxième Carrefour d’actualité de l’année 2014 après celui ayant porté sur les femmes et les médias au Sénégal le mercredi passé. Le carrefour d’actualité est un espace d’échanges entre les experts et les étudiants du Cesti sur des questions diverses. 

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