L’ambassadeur des Pays-Bas au Sénégal, Son Excellence Monsieur Pieter Jan
Kleiweig De Zwann n’est pas d’accord que la Cour Pénale Internationale (CPI)
soit une cour pour les Chefs d’Etat africains. Il l’a affirmé lors du deuxième
Carrefour d’actualité de l’année 2014 organisé ce mercredi par le Centre
d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti).
Dans sa communication avec des jeunes
journalistes du Cesti, l’Ambassadeur des Pays-Bas a donné son point de vue sur
la poursuite des Chefs d’Etat (Uhuru Kenyata, El Bechir…) africains par la Cour
Pénale Internationale. Ils sont condamnables car ils ont violé les droits de
l’homme, selon Son Excellence Pieter Jan Kleiweig De Zwann. Si la cour
intervient dans les affaires africaines, pour le diplomate néerlandais, c’est
parce que les pays concernés sont signataires du Statut de Rôme, texte
fondateur de la machine judiciaire basée à La Haye (Pays-Bas).
Il est d’accord sur l’arrestation de Mohamed
El Béchir par la CPI pour son rôle dans la crise au Darfour. Il est, d’après
lui, condamnable. Outre El Béchir, plusieurs d’autres doivent être dans le
collimateur de celle-ci. Ceux qui violent les droits sont les grands leaders
africains.
Pour ce qui est du Sénégal, son cas
doit servir d’exemple aux autres pays d’Afrique. Cela s’explique par le respect
des droits de l’homme. « Le Sénégal
est un exemple de responsabilité. Il a été le premier au monde en 1989 déjà à
ratifier le Statut de Rome », a-t-il appris.
C’est le deuxième Carrefour d’actualité
de l’année 2014 après celui ayant porté sur les femmes et les médias au Sénégal
le mercredi passé. Le carrefour d’actualité est un espace d’échanges entre les
experts et les étudiants du Cesti sur des questions diverses.
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