La sécurité informatique était au menu des échanges, hier, entre la
délégation du Cesti et Administrateurs de la Commission de Protection des
Données Personnelles (CDP).
La Directrice des Affaires Juridiques
et du Contentieux de la Commission de Protection des Données Personnelles, Mme
Yaye Fatou Camara Niang pense que personne n’est à l’abri de la
cybercriminalité. Elle l’a évoqué, hier, lors d’une visite des étudiants de la
deuxième année du Cesti.
La fragilité électronique est une
réalité. L’actualité informatique, marquée par le piratage des données des
clients de l’opérateur téléphonique Orange en France au mois de janvier passé,
a fait le tour de la rencontre. Répondant à une question sur la confiance au
numérique, Mme Niang précise que nulle part il y a la sécurité.
Selon elle, la personne elle-même est
gardienne de sa propre sécurité. « La sécurité n’existe pas. C’est le
sentiment de sécurité qui existe », a-t-elle souligné. Les internautes peuvent
être menacés avec ce piratage. Ils se connectent en laissant des traces de
connexion. Celles-ci appelées cookies ne sont pas, d’après la Directrice des
Affaires Juridiques et du Contentieux, mauvaises en soi sauf de manière
frauduleuse. Pour les piratages et les surveillances entre Etats, Mme Yaye
reconnaît que c’est une réalité. Cela s’explique par l’avènement des sociétés
d’informations.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire