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samedi 30 mars 2013

Le Carrefour d'actualité a accueilli Pascal PARADOU.


Dans le cadre du Carrefour d'actualité, le Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI) de Dakar a accueilli ce vendredi soir, Pascal Paradou, Journaliste à Radio France Internationale (RFI) dans sa Case Foyer. L'objectif était d'échanger avec les étudiants dudit centre de ses parcours, des expériences qu'il a acquises et notamment échanger sur la RFI. 

Le Carrefour d'actualité est une des traditions du CESTI. Il permet aux étudiants de dialoguer, d'échanger sur des sujets avec les spécialistes. C'est dans cette optique que les étudiants ont reçu Pascal Paradou. Attendu, Pascal est venu, accompagné du Directeur du CESTI, Ibrahima Sarr. Tenant deux livres d'alternance, Pascal a manifesté toute sa joie de rencontrer des étudiants. Au cours des échanges, beaucoup d'étudiants ont montré le désir de travailler à RFI. Quant aux conseils, Pascal a prôné la foi au métier, la rigueur, la précision. 

Plusieurs questions ont été posées sur la radio telles que sa ligne éditoriale, sa politique à l'égard des Etats africains. Les échanges ont duré une heure de temps. Pascal s'est dit satisfait de voir les multiples questions, chose à laquelle il ne s'attendait. Les échanges ont pris fin avec les mots remerciements à l'endroit de Pascal Paradou. Pour rappel, Pascal Paradou a profité de son séjour à Dakar pour profiter de passer des échanges avec les étudiants du CESTI.

jeudi 28 mars 2013

Les jeunes étudiants du CESTI visitent le Journal-Le Soleil


Les étudiants de la première année du Centre des Etudes et Techniques de l'Information (CESTI), ont effectué, dans le cadre de leurs sorties pédagogiques, une visite, ce mercredi après-midi, dans les locaux du Journal hebdomadaire national, Le Soleil, sise à Hann.

Le rendez-vous était fixé à 15 heures à l'école. Les étudiants y étaient déjà. Après quelques minutes d'attente, de patience, après s'être exposés au soleil un peu, les étudiants ont occupé les places du minibus de l'école qui devait les emmener. Dans le bus, ils causaient, se taquinaient les uns et les autres. Quelques minutes après, le véhicule a fait son entrée dans la cour du Journal-Le Soleil. A son arrêt, les étudiants sont descendus et ont attendu Mamadou NDiaye, Directeur des études par intérim et accompagnateur des étudiants.   
Au complet, l'équipe a patienté pendant un moment à l'entrée du local pour attendre celui qui devrait les guider tout au long de la visite. Dans cette attente, Abdoulaye Diallo, un ancien du CESTI et actuellement journaliste de la place est venu saluer l'ensemble des visiteurs en cédant leurs à tour de rôle. 
Ensuite, Daouda MANE, Rédacteur en chef central de la maison a fait son apparition. A son arrivée, avec un visage tout souriant, il a salué et souhaité la bienvenue aux jeunes visiteurs. 
Il a ensuite fait une brève présentation de la maison. Dans ses explications, il a affirmé que Le Soleil est "une longue histoire". Il a ensuite expliqué la dénomination "Le Soleil" dont la paternité remonte à Senghor. A ce sujet, il a donné le concept "Le Soleil" selon Senghor qui a dit à l'époque: "Et si l'on appelait Le Soleil". En d'autres termes, c'est Senghor qui a donné le nom que porte aujourd'hui le journal qu'on appelait avant Paris-Dakar, Dakar-Matin avant de devenir Le Soleil.
Daouda Mané a expliqué que la maison comporte deux départements: administratif et rédactionnel avant de la qualifier de "grosse boîte". Il a ajouté qu'elle a des titulaires (175), des collaborateurs et des stagiaires. Ainsi, c'est un journal potentiellement occupé par les sortants du CESTI. Selon Mané, 80% des journalistes du Soleil sont issus de cette école. Pour justifier ce choix, il a martelé: "Le Soleil préfère les Cestiens".
Entouré des Cestiens, Mané s'est dit prêt à répondre à toutes les questions. Ainsi, en réponse au choix des Cestiens, il a dit: "Si nous préférons le CESTI, ça vous donne à réfléchir". Poursuivant, il a expliqué ce choix aussi par les compétences dont sont dotés les sortants du CESTI. Il a fait alors un peu d'histoire du CESTI dont il est sortant. 

"Je vais vous montrer les différentes salles", tel a été le mot de Daouda Mané pour diriger l'équipe venue s'imprégner des locaux en pleine visite. Il les a conduits dan la salle de rédaction 2. A l'intérieur, le guide a présenté brièvement tous les rédacteurs présents parmi lesquels Aliou Kandé, Tata Sané. Cependant, il a déploré le nombre de femmes au sein des salles de rédaction. "Il n'y a que trois femmes" a-t-il déploré. 
Expliquant cela, il a dit que les femmes fuient la presse écrite, chose que tout le monde peut remarquer dans les écoles de formation de journalisme. 

Quant à une de ces femmes qui ont intégré la salle de rédaction, Tata Sané a affirmé qu'une femme doit toujours oser. Elle pense que la presse écrite a besoin de fournie beaucoup d'efforts. Son ambition est de pouvoir intégrer d'autres organismes en dehors du pays. 
Compétences, sérieux sont les caractères que le guide a donné au Journal-Le Soleil. Il est aussi un carrefour de talents, selon lui. "Etre humble" est le premier conseillé donné par Mané aux jeunes journalistes. 
Ensuite, les étudiants se sont rendu dans la salle de rédaction 3. Cette salle est celle du Desk photos. Les étudiants ont fait la connaissance d'un des plus vieux journalistes. Babacar Diané est son nom. Selon ce dernier, il a fait six régions entant que correspondant. Abnégation, rigueur ont été entre autres les conseils d'un vieil homme qui a duré dans le métier.
L'équipe a été conduite dans la salle de rédaction 1. Les étudiants sont tombés sur des anciens du CESTI dont ils relèvent aujourd'hui à l'image de  Moustapha Sene et Alassane Diawara. Ils se sont rendus dans le "Nerf du journal" selon le mot du guide, c'est-à-dire l'atelier graphique. Ce dernier est chargé de la conception du journal. Les étudiants se sont imprégné de beaucoup d'explications sur l'élaboration, la mise en forme du journal. "Le papier journal une fois sorti de cette salle est directement envoyé à l'imprimerie", a dit Daouda Mané. Dans la salle, les étudiants ont approché Insa Demba qui a présenté le planning d'un journal et sa conception. 
L'heure était dans le service commercial. De loin comme de près, le service commercial et la distribution cohabitent. Le guide a présenté les agents de ce service. A quelques mètres près, les étudiants se sont présentés dans la salle de sports. Chacun pouvait lire sur la porte, "Soleil sports". Là, comme d'habitude, le guide a présenté ceux qui abattent chaque le lourd travail de sports, parmi eux, Asta Ngom, une journaliste sportive chargée des luttes. 

Après quelques photos de famille, la visite a terminé par le service parc du journal. Cheikh Sy, chef du service parc, a présenté comment se passent les tâches. Selon ces propos, Le Soleil dispose de dix véhicules de reportage après avoir affirmé qu'il reçoit quotidiennement 18 demandes de reportages. Il a ajouté que les missions à l'intérieur du pays coûtent 15.000 F CFA par jour. Quant à celles de l'extérieur, elles coûtent 100.000F CFA par jour. 

C'est aux environs de 18 heures que les étudiants ont regagné les places du minibus pour retourner. "ça été un plaisir pour nous de vous voir", c'est ainsi que Daouda Mané a montré toute sa joie et celle de toute la maison. Cette visite, s'inscrivant dans le cadre des sorties pédagogiques à l'endroit des jeunes étudiants du CESTI, est la deuxième du genre après celle de la Télévision Futurs Médias (TFM), le mercredi, 20 mars dernier. 

mardi 26 mars 2013

26 mars 1991-26 mars 2013: 22 ans, le Mali au coeur des souvenirs.

Monument des martyrs.


Aujourd'hui, le Mali commémore le 26 mars. C'est la journée des martyrs. Dans le registre malien, elle est chômée en souvenir de l'hécatombe du 26 mars 1991 sous le régime dictatorial du Général Moussa TRAORE, deuxième Président du Mali. A cette occasion, je dédie ces pleurs à mes frères, soeurs et tous ceux qui sont tombés ce jour-là. 
A vous, bonne lecture.



LE 26 MARS

Ô le 26 mars !
A toutes les Femmes
Tous les Hommes
Enfants, Vieillards, Adultes et Frères
Disparus le 26 mars 1991

Un 26 mars
Un autre 26 mars
Toujours les souvenirs douloureux sombrent
Le Mali, pays de l’hospitalité

Les jours passent, les années passent
Les souvenirs ne cessent de revenir
Les souvenirs de martyre
Les souvenirs de tirs
Les souvenirs de massacres collectifs
Les souvenirs, toujours les souvenirs

Aujourd’hui un autre 26 mars
Demain viendra un autre 26 mars
Et encore ! Et encore !
Les souvenirs atroces reviendront

Le 26 mars 1991
Les enfants ont vu ce qu’ils ne devaient pas voir
Ont participé à ce qu’ils ne devaient pas participer
Les enfants sont devenus les « soldats-children »
Les étudiants ont cessé d’être étudiants
Prêts à mourir pour leur avenir et celui du Mali
Comment seraient ces socles de l’avenir, du développement d’un pays
Aujourd’hui ?

Le 26 mars 1991
Le Mali de Modibo Keita a connu une journée obscure
Une nuit trop noire
Un martyre profond
Les femmes tuées en groupe

Ô Etudiants !
Vous qui dormez profondément à l’instant
Vous dont les voix ne seront plus entendues
Vous tués comme des bêtes sauvages
Aujourd’hui, vous revenez à tous les esprits du Mali

Vous qui constituiez le devenir florissant du Mali
Ayant besoin des leaders, des intellectuels
Retrouvez aujourd’hui les regrets de toute la nation malienne.

Ô Femmes !
Mères, Epouses
Vous qui êtes les composantes majeures et indispensables de toute société humaine
Vous qui êtes éducatrices pour parler de nations
Voici qu’un autre 26 mars arrive
Mortes pour la défense, la cause de vos enfants
Mortes couchées sur les cadavres de vos fils
Ayez aujourd’hui en souvenir atroce
Les condoléances de toute la nation malienne !

Ô Enfants !
Vous qui êtes innocents
Qui ne connaissez pas encore la vie
Vous qui fondez la cause de l’existence et la lutte de vos mamans
Vous qui êtes devenus, ce jour-là, les enfants guerriers
Tenant armes, coupe-coupe, haches, machettes, gourdins
Vous, tués à petit coup de fusil et de mitraillette
Aujourd’hui, toute la nation se prosterne devant vos tombes
Et prie pour le repos de vos âmes

Un 26 mars
Un autre 26 mars
Un autre et encore un autre
L’Aigle malien a une aile gravement blessée
Et ne parvient pas à voler

Le 26 mars 1991 – Le 26 mars 2013
22 ans de tristes souvenirs animent le cœur des Maliens
Reposez en paix
Femmes et Hommes
Mères et Pères
Sœurs et Frères
Enfants et Vieux
Tous tombés durant cette décennie au rendez-vous de l’honneur
A jamais, vous viendrez en souvenirs
Dans l’esprit des Maliens.
Hommage aux martyrs !

Par Sékouba KONARE
Etudiant en 1ère année
UCAD/CESTI/DAKAR
(00221) 77 834 73 63
(00223) 74 07 46 84
skoubakoanre@gmail.com
skoubakonare@voila.fr

lundi 25 mars 2013

Si les militaires pouvaient retourner dans leurs casernes et laisser le pouvoir...


Depuis les indépendances africaines dans les années 50 et 60, le pouvoir a suscité des dédains tant chez les intellectuels politiques que les porteurs d'uniforme. L'histoire nous enseigne que l'Afrique, un continent connu par ses potentialités, a été le terroir pour les Dirigeants de spolier les richesses dont elle est dotée. Aujourd'hui, à ce vingt et unième, le pouvoir a gagné le coeur des militaires. Après le Mali, la Guinée Bissau, le Magadascar qui sont des cas récents, la Centrafrique vient de subir une entrave démocratique par un coup d'Etat. Le nouvel homme de ce pays, depuis 24 heures est Michel Djotondia de la Séléka, mouvement de rébellion. 

Le destin de l'Afrique semble incertain. Ce point de vue a été développé par plusieurs analystes. Le pouvoir en Afrique a connu une descendance stricte des indépendances à nos jours. Il anime cependant tout le monde. A ce sujet, ne faut-il pas remonter à la conception philosophique de Platon pour montrer à chacun la place qu'il faut? Militaires, hommes politiques, étudiants, élèves, bref hommes, femmes, enfants et adultes, toutes les composantes doivent s'interroger sur les fonctions qu'elles peuvent occuper. Mais, de nos jours, tous se ruent à la politique. Le résultat, le pouvoir et ce pouvoir est conçu pour remplir les poches d'une manière ou d'une autre.
Un coup d'Etat recule un pays. Certains diront même le met dans un profond creux. Aujourd'hui, l'Afrique est le terrain de la soif du pouvoir. Cependant, n'est-il souhaitable que les militaires sachent qu'il est fort temps de retourner dans les casernes et s'occuper des missions régaliennes qui leur sont confiées? Les mouvements rebelles et autres, une fois de plus, la société est une hiérarchisation. Hiérarchisation dans les rôles et fonctions, cependant les militaires doivent méditer sur leurs rôles fondamentaux.
Pourquoi l'avenir de ce beau continent, berceau de l'humanité, centre du monde, est incertain? Est-ce des problèmes d'élites, de pouvoir malmené, de politiques politiciennes? A quand cesseront tous ces bouleversements anti-démocratiques? Voici autant de questions qui méritent des éléments de réponses.     

vendredi 22 mars 2013

22 mars 2012-22 mars 2013: le Mali dans l'impasse.

CNRDRE, le 22 mars 2012 à l'ORTM

Aujourd'hui fait un an, le Mali est toujours dans une impasse politique et économique. Le 22 mars 2012 est une date que l'histoire retient comme le Coup d'Etat militaire contre le régime de Amadou Toumani TOURE, l'ancien Président du Mali. Après le Coup d'Etat du 26 mars 1991, le Mali a connu un second entraîné par le Comité National pour le Redressement de la Démocratie et la Restauration de l'Etat (CNRDRE) guidé par un certain capitaine, Amadou Haya SANOGO. 

Il y a un an que l'ancien Président du Mali, ATT a été renversé. Pour cause, son régime était "incapable" selon les mots du groupe putschiste. Il s'agit bien également du groupe conduit par le Capitaine Amadou Haya SANOGO. Tout a commencé le mercredi, 21 mars 2012. Dans l'après-midi, Kati, un cercle de la région de Koulikoro située à quelques kilomètres de la capitale, Bamako, que sont venus les putschistes. ATT était critiqué comme un obstacle à la crise que le Nord du pays traversait. Pour les militaires, ils étaient envoyés au front sans "soutien". Koulouba où était l'ancien Président a été le lieu de nombreux tirs d'armes. Le lendemain, dans les environs de 04 heures, les acteurs du putsch ont rejoint la télévision nationale (ORTM) pour expliquer les motifs. Tous habillés en tenue militaire, à leur tête le Capitaine SANOGO, les motifs étaient que le régime est incompétent et incapable. Parmi, les objectifs que le groupe s'est fixés, on peut noter le redressement de l'Etat, la restauration de la démocratie au Mali. 
A leur arrivée, ils ont supprimé la constitution et dissout les institutions du pays. Le Mali est entré dans une nouvelle phase. Les boutiques ont été pillées par des inconnus vêtus en tenue militaire. Des déclarations, soient-elles, ont été faites sur l'antenne nationale (radio et télévision). 
Entre le 22 mars 2012 et le 22 mars 2013, plusieurs évènements se sont passés sur le sol malien. Des femmes ont été violées, des mausolées détruits, des gens lapidés et amputés. Du côté du sud, c'est-à-dire à Bamako, le pouvoir politique a atteint quelque part la poche des putschistes. Le Capitaine SANOGO que certains traitent de "Président invisible". D'autres également se posaient la question suivante: "Entre Doncounda Traoré (actuel Président par intérim), le Capitaine Sanogo et l'ancien Premier Minsitre, Cheikh Modibo Diarra (en son temps), lequel est le Président?" Des réponses données par le public stipulent que le Capitaine Sanogo a failli à sa mission. Selon le public, il a été emporté par la politique. Certains disent que le Président Doncounda est un président d'apparence. Alors, s'il y a un Chef d'Etat d'apparence, cela donne à dire qu'il y a un Chef d'Etat qui dirige dans l’invisibilité. Au Sud, pendant un an, les militaires de corps des bérets sont en conflits. Le corps de bérets a été dissout sous l'omnipotence et la supériorité des bérets verts, éléments du Capitaine. Pour les faits, après la chute du Président ATT que d'autres qualifient de démission, les bérets rouges, gardes présidentiels ont attaqué à Kati le domicile du nouvel homme fort du Mali, Amadou Haya Sanogo. Défaits, leur corps est mis sur la liste d'attente. Ceux-ci souhaitent leur réintégration au sein du corps militaire malien. Ils souhaitent également participer à la libération des zones du Nord.  
La sphère politique a connu et connaît une influence militaire. Cela est attesté par le départ de l'ancien Premier Ministre, Cheikh Modibo Diarra. Ce dernier a été contraint à la démission le 11 décembre 2013 par le Capitaine. Selon lui, Cheikh Modibo Diarra se permettait de tout faire sans même consulter le Président de la République. 
Pour l'arrêt d'une éventuelle prise de la capitale, l'armée française est intervenue après la tombée de Konna, le 11 janvier 2013 pour une reconquête des zones occupées (Tombouctou, Gao, Kidal). Cette intervention a donné une nouvelle énergie à l'armée malienne. Ensuite, certains pays de l'Afrique, conscients de l'ampleur de cette rébellion touarègue et arabe, islamiste, ont envoyé en appui quelques soldats. L'intervention de la France, du Tchad et des autres a été vivement félicitée par les Maliens. Elle a permis le recul des Jihadistes et la libération des zones occupées. 
Aujourd'hui, le Mali, aussitôt que possible, veut organiser des élections présidentielles et communales. Elles sont prévues au mois de juillet 2013. Jusque là, il faut rappeler que le Président et le gouvernement ainsi que toutes les autres institutions du pays sont transitoires.  
Suivre ci-dessus la première déclaration du CNRDRE, le 22 mars 2012..

jeudi 21 mars 2013

La 1ère année du CESTI visite la TFM.



Les étudiants de la première année du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) ont effectué une visite, le mercredi 20 mars 2013, dans l’après-midi, à la Télévision Futurs Médias (TFM) aux Almadies. Cette visite s’inscrit dans le cadre des sorties pédagogiques. Elle est une des promesses de la Direction des Etudes à l’endroit des jeunes étudiants de la première année. Les étudiants étaient conduits par le Directeur des Etudes intérim raire, M. Mamadou NDIAYE.

Cette sortie, longtemps attendue impatiemment par les étudiants et prévue au mercredi 20 mars s’est effectuée. Elle était fixée à 15 heures. Déjà avant l’heure, l’ensemble des étudiants étaient prêts à aller à la découverte d’un lieu presque méconnu pour eux. A 15 heures et 15 minutes, le minibus de l’école pouvait démarrer en destination de la TFM. Dans le véhicule, l’ambiance était de connivence entre les étudiants.  Cela se sentait dans les mots qu’ils se lançaient et sur leurs visages.
C’est à 15 hures et 35 minutes que le véhicule est arrivé à la porte de la TFM. L’heure était à la descente de la voiture pour gagner les locaux de la télévision. Si d’aucuns se réservaient, d’autres se lançaient des mots amusants par çà et là. Les étudiants suivaient les traces de Mamadou NDIAYE, habillé en veste noire le laissant à désirer.
A l’entrée de la TFM, Oumou Khaïry NDIAYE, assistante de Direction accueille les visiteurs accompagnée de Khadija DAFFE, chargée des programmes. Après les salutations et la présentation des étudiants par Mamadou NDIAYE, la visite pouvait alors commencer. Les étudiants ont été conduits au plateau matinal de la télévision. Les guides des visiteurs à savoir Oumou Khaïry NDIAYE et Khadija DAFFE ont présenté certains sponsors de l’émission matinale parmi lesquels Chocopain.
Les étudiants ont été ensuite dirigés dans la salle de la régie pour comprendre son fonctionnement. C’est à Mountaga LY, un des techniciens de la régie de prendre la parole pour expliquer son fonctionnement. Selon lui, « la régie est le poumon de la télévision ». Ensuite, il a conduit les visiteurs dans la salle de présentation de journal. Les visiteurs ont ainsi pris des photos sur le plateau. Soucieux de savoir davantage sur le futur métier, les visiteurs ont interrogé M.LY. Parlant de l’ampleur de la télévision, il trouve que « La télévision est lourde » avant d’ajouter son choix fondé sur la radio qu’il juge « simple techniquement ». Répondant à une question relative aux difficultés des travaux du journaliste confrontées  à celles des décorateurs, il martèle : « Pour la présentation de 20 heures, il faut être là à 15 heures. »
Après le rendez-vous était dans les plateaux de certaines émissions : Seetu, Weekend Stars. Ensuite, la salle de montage était le prochain lieu. Dans celle-ci, le Chef monteur, Ibrahima YAD, a expliqué aux visiteurs le fonctionnement de sa cellule. Il a également présenté les salles des différentes rubriques : grosse production, infographie, luttes, divertissements, débats.
Les étudiants se sont rendus à quelques mètres près de la salle de rédaction de la télévision. Au passage, Oumou Khaîry NDIAYE a montré les véhiculent couvrant les grands évènements tels que les luttes. Sur ceux-ci, il était donné à tous les étudiants de lire TFM MOBILE.  Dans l’intérieur de la salle de rédaction, les étudiants ont rencontré le Directeur de l’information, Barka BA et le Rédacteur en Chef, Khalifa DIAKHATE. Ceux-ci se sont prêté aux nombreuses questions des visiteurs après avoir présenté la salle de rédaction. Ainsi, M.BA affirme : « La salle de rédaction est de cousinage avec l’armée » lorsqu’il répondait à une question d’un des visiteurs sur l’ambiance règnent dans une salle de rédaction. Selon lui, pour faire atteindre une salle de rédaction, il faut faire un peu de tout.
A la question sur les perspectives visées par la TFM, il ajoute que leur intention est de faire d’elle « le premier JT ». il rajoute qu’elle n’a pas encore atteint son objectif « Miroir du Sénégal » car elle est jeune. Terminant, il souligne que le rôle de la TFM est de viser à diffuser l’information à la compréhension du « citoyen lambda », du « Sénégalais lambda ».
Quant au Rédacteur en Chef, Khalifa DIAKHATE, il a conseillé aux jeunes étudiants, une fois embauchés « d’être simples et non simplistes». Il leur a également conseillé « d’être professionnel »   qui les poussera à « être populaire ».
Après la salle de rédaction, les étudiants ont rendu visite à l’animateur de l’émission Kouthia Show et enfin dans les salles de maquillage et de l’émission Kouthia Show. Dans ces salles, Hadi NIANG, maquilleuse de la chaîne, a pris la parole. Elle a expliqué l’importance du maquillage avant d’être sur le plateau. Selon elle, le maquillage masque la lumière.
C’est à 17 heures que la visite a tiré sa fin. Mamadou NDIAYE, ayant conduit les jeunes étudiants, a remercié les guides. Il a réitéré la reconnaissance du CESTI envers la TFM qui est un de ses partenaires. Il a souligné que cette chaîne accueille les étudiants de cette école durant leurs stages. Les étudiants, à leur tour, ont montré leur satisfaction en estimant avoir appris beaucoup de choses.
La prochaine sortie est prévue au Journal, Le Soleil, le mercredi 27 mars à 15 heures.  

lundi 18 mars 2013

20 mars: Journée Internationale de la Francophone.


Le mercredi 20 mars 2013 s'ouvrira la Journée Internationale de la Francophonie. Cet évènement interpelle toutes les zones où le français constitue un langage partagé pour la communication. A l'issue de cette journée, beaucoup de pays ne resteront pas en marge de la célébration. Elle est animée dans la plupart des pays francophones par des récompenses pour la promotion de la langue française, des poèmes, des pièces de théâtre. 
Au Sénégal qu'ailleurs, elle est célébrée dans les lieux culturels et est un évènement de souvenirs. Le Secrétaire Général de l'Organisation Internationale de la Francophonie, Abdou Diouf, a lancé un appel pour que cette Journée puisse être la célébration de la langue. 
Lisons son discours:

"Qu’adviendrait-il de la Francophonie si nous devions laisser s’effacer le trait d’union linguistique qui nous relie ? Qu’adviendrait-il de notre communauté si la Francophonie devait recourir, au mieux, à la traduction, au pire, au seul usage de l’anglais, lors de ses interventions, de ses réunions, de ses concertations, à l’instar de la pratique de la langue unique qui s’est largement répandue dans les organisations internationales et régionales ?
Nombre de nos programmes et de nos actions de coopération n’auraient plus raison d’être, et nous perdrions, surtout, ce lien originel et cette connivence naturelle qui font que l’entraide et la solidarité, entre nous, ne s’apparentent pas à de la générosité, mais à de la fraternité. Une fraternité qui a trouvé à s’exprimer, en cette année 2013, de la manière la plus éclatante qui soit, à travers la décision courageuse de l’un de nos membres - la France - de répondre, avec l’appui de plusieurs Etats francophones de la région, à la demande d’aide d’un autre de nos membres - le Mali- dans sa lutte contre le terrorisme, afin que ce pays recouvre au plus vite son intégrité territoriale et que la population retrouve la paix et la sécurité.
C’est également ce lien originel et cette connivence naturelle qui font que nous ne parlons pas seulement la même langue, mais que nous parlons aussi, par-delà nos différences, le même langage : celui des principes et des valeurs, celui de la démocratie et des droits de l’Homme, celui de la diversité culturelle et linguistique, celui de l’équité et de la justice sociale, celui de la régulation et de l’éthique en matière économique et financière.
C’est ce lien originel et cette connivence naturelle qui, en dernier ressort, nous permettent de nous entendre, dans un esprit d’écoute et de respect, sur une vision commune du monde et sur les voies qu’il reviendra, notamment aux jeunes générations, d’emprunter pour construire un « vivre-ensemble » qui réponde aux aspirations de tous. Que cette Journée internationale de la Francophonie soit donc l’occasion de célébrer la langue française, de la chanter dans la convivialité, de la parler en toute complicité, de la déclamer à pleins mots." 

jeudi 14 mars 2013

Liste du Mali contre le Rwanda aux éliminatoires du Mondial 2014.

Equipe du Mali.

Dans le cadre de la troisième journée des éliminatoires du Mondial 2014 au Brésil, Patrice Carteron, entraîneur de l'équipe de football du Mali,  vient de convoquer certains joueurs en vue de la confrontation de son équipe contre le Rwanda. Ce match doit se disputer le 24 mars 2013 à Kigali au Rwanda. Voici la liste des joueurs convoyés:


Gardiens de but: 
Mamadou Samassa (Guigamp), Soumaïla Diakité (Stade Malien Bamako), Abdoulaye Samaké (COB)

Défenseurs: 
Adama Tamboura (Randers FC), Mahamoud N'Diaye (Guimaràes), Molla Wagué ( SM Caen), Fousseyni Diawara (ACA), Amadou Sidibé ( Auxerre), Adama Coulibaly ( Auxerre), Salif Coulibaly ( Djoliba AC), Ousmane Coulibaly (Brest)

Milieux de terrain:
Samba Diakité (QPR), Mohamed Sissoko ( Fiorentina), Abdoul W Sissoko (Brest), Samba Sow ( Lens), Seydou Kéïta ( Dalian Aerbin), Bakaye Traoré ( Milan AC); 

Attaquants :
 Cheick Fanta mady Diarra ( Rennes), Abdou Traoré (Bordeaux), Sigamary Diarra ( Ajaccio), Mana Dembélé (Clermont Foot), Mamadou Samassa ( Chievo Verone).

mardi 12 mars 2013

Oh Presse! Quelle estime!


Aujourd'hui, les journalistes sont victimes des agressions, des enlèvements. Alors des questions sont soulevées et méritent d'avoir des réponses: est-ce que ce sont les journalistes qui ne remplissent pas leur tâche?, est-ce qu'ils sont simplement victimes de la domination des tenants du pouvoir? et que deviendra l'information si les journalistes sont contraints aux mesures draconiennes des autorités? 
Voici tantôt de questions qui méritent des réponses. Le journaliste doit exercer son travail dans la liberté car l'information est un élément essentiel dans les sociétés. Aujourd'hui, les journalistes ont le droit de s'unir, de par le monde entier, pour revendiquer leur noble cause. Il est donc temps de dire que les journalistes ne sont pas des kamikazes. Ce qui se passe aujourd'hui au Mali bafoue la liberté de la presse. L'essentiel n'est pas d'aller en journée presse morte. Il faut aller au delà de tout cela. Les journalistes doivent savoir se faire respecter par tous les moyens qu'ils soient.   

samedi 9 mars 2013

Procès de Moussa Traoré, deuxième Président du Mali.

Moussa Traoré fut le deuxième président malien après Modibo Keita, père de l'indépendance en 1962. Le premier renverse le second et instaure une dictature, comme régime sur le peuple malien. Ce renversement survenu le 17 novembre 1968, permet donc à celui qui versera le plus de sang des populations maliennes, Moussa Traoré, à s'installer au pouvoir avec son grade de militaire, plus précisément Lieutenant. Pendant 23 ans, il est au pouvoir. C'est en mars 1991 qu'est déclenché un soulèvement des étudiants, partis politiques -car ceux-ci voulaient le multipartisme-. A l'issue de cet évènement, des étudiants sont massivement massacrés, des femmes, enfants faisant ainsi beaucoup de morts. Moussa est renversé quatre jours après par les militaires guidés par Amadou Toumani Touré, qui, dirigera le pays pendant la transition en 1991 avant de passer le pouvoir à un président démocratiquement élu en 1992 et gardera le président déchu dans son bureau. Suite à toutes ces exactions graves, Moussa est interpellé par la cour d'assise de Bamako en 1993 et condamné à la peine de mort. Suivez la vidéo.

jeudi 7 mars 2013

Parcours de Hugo Chavez, décédé le mardi, 05 mars 2013.

Hugo Chavez.


Le Président vénézuélien, Hugo Chavez, est décédé ce mardi, 05 mars 2013 à Caracas, la capitale du pays, à la suite d’une longue maladie de cancer à l’âge de 58 ans.
L’histoire retiendra dorénavant la date du mardi, 05 mars 2013 comme la disparition de l’homme longtemps considéré comme le provincial latino-américain, le bolivariste. Autrement dit Hugo Chavez. A cette solennelle occasion, nous consacrons de présenter son parcours.

Qui était Hugo Chavez ?

Né le 28 juillet 1954, de son vrai nom Hugo Rafael Chavez Frias est le second fils d’une famille de sept enfants. Il est issu d’une union entre Hugo De Los Reyes Chavez et de Elena Frias, tous enseignants. Hugo Chavez obtiendra par cette opportunité plus tard une qualification qui lui permettra d’enseigner à l’école primaire. Sa mère voulait de lui un prêtre catholique. Cela lui permet de servir comme enfant de chœur pendant un an. Il lie une forte relation avec sa grand-mère paternelle, Rosa Inès Chavez, à qui il est confié à Sabaneta par ses parents. De Sabaneta, chez sa grand-mère, Hugo Chavez fait son entrée à l’école primaire, Julian Pino. A la descente de l’école, il travaillait comme marchand ambulant pour vendre des friandises de fruits caramélisés par sa grand-mère. Sitôt, il trouve un goût pour la nature du fait que sa famille se trouvait à proximité d’une rivière et allait pêche avec son père.
Mais aussi, il était épris du basketball d’où sa vocation enfantine de devenir lanceur pour l’équipe de Giants de San Francisco avec comme inspiration le lanceur vénézuélien, Isias Latigo. A la suite de la mort de celui-ci, il refuse d’aller à l’école pendant deux jours à cause de la tristesse. Il évoluera au basketball et au softball avec l’équipe des Corillitos de Venezuela avant d’évoluer dans le Championnat national de basketball du Venezuela, le Venezuelan National Baseball Championships en 1969. A côté de ce loisir lié aux jeux, Hugo Chavez a également un goût élevé pour les poèmes, les histoires et les drames.  Simon Bolivar est sa forte inspiration.
Il fréquente le lycée Daniel Florencio O’Leary à Barinas. Au lycée, il lie amitié avec les fils de Jose Ruiz, un communiste emprisonné par le gouvernement de dictature militaire de Marcos Pérez Jimenez. Il s’intéresse aux livres sur le communisme et le socialisme. Très jeune, à 17 ans, il rejoint l’armée vénézuélienne avant de s’inscrire à la Venezuelan Academy of Military Sciences (Académie vénézuélienne des sciences militaires) entant que cadet. Son goût pour les débats était extrême et s’intéressait au leader panaméen Omar Torrijos qu’il considère comme son modèle de leader.
En 1974, il se rend avec d’autres cadets comme lui à Ayacucho, au Pérou, pour la commémoration du 150ème anniversaire de la bataille de Ayacucho. A cette occasion, ils sont accueillis par deux personnalités marquantes de l’époque : Juan Velasco Alvarado, radical de gauche et le Président péruvien. Ainsi, ils bénéficient chacun un livre portant sur la révolution nationale péruvienne. Hugo Chavez en fait son bébé et ne le perd que lors du coup d’Etat de 1992 au Venezuela.  Avec ses compagnons du lycée, ils développent la doctrine de gauche-nationaliste qu’ils surnomment le bolivarisme. Cette doctrine trouvait son inspiration non seulement dans les idéaux de Simon Bolivar mais aussi et surtout influencée par l’historien Marxiste Federico Brito Figueroa. Hugo Chavez s’inspire notamment des opinions des représentants sud-américains socialistes et communistes tels que Jorge Eliéecer Gaitan, Fidel Castro, Salvador Allende et Che Guevara.
En famille, il évite toute discussion politique avec son père quand il séjournait du lycée pendant les vacances. En 1974, il met dans son journal intime ses ambitions politiques. Lesquelles ambitions sont liées à une orientation gauchiste, à l’aversion qu’il se fait de la politique étrangère des Etats-Unis et le manque de l’identité nationale ou culturelle de son pays.
Joli, timide, il est considéré comme un « pronvinciano » (provincial). Repoussé plusieurs fois par des jeunes filles du lycée, il tombe amoureux de Herma Marksman qui l’appuie pour l’obtention de son diplôme à l’école militaire. Il entretient avec elle une relation qui dure neuf ans. A l’âge de 23 ans, il se marie ave Nancy Colmonores avec qui il est père de trois enfants. Il termine huitième de sa classe, le 05 juillet 1975 en qualité de sous-lieutenant. Ce qui lui vaut donc son entrée dans le service militaire.
23 ans plus tard, en 1994, Hugo Chavez dirige le MBR-200. Il tente un coup d’Etat contre le Président en place, Carlos Andrés Pérez l’accusant de mener une politique contraire aux engagements électoraux mais aussi d’avoir engagé l’armée dans des répressions sanglantes. Cette opération putschistes dénommée « l’opération Ezequiel Zamora » échoue et Chavez est incarcéré et appelant  donc à l’insurrection, une deuxième tentative menée par son groupe (MBR-200) échoue encore. La même année coïncide avec l’élection de Rafael Caldera à la tête du Venezuela qui ordonne sa libération.
Libéré, Hugo Chavez crée son parti politique à vocation socialiste, le Mouvement Cinquième République et devient Président du Venezuela en 1998. Il présente une nouvelle constitution à la portée de tous et dans laquelle aucun citoyen ne sera marginalisé. Il est réélu en 2000 et crée un système de missions bolivariennes, de conseils communaux et de coopératives. Traité de populiste érodant la démocratie, autoritaire par l’opposition, elle lui tente un coup d’Etat militaire en 2002 et un référendum sans succès. Socialiste, il est de nouveau élu en 2006 le poussant à créer un nouveau parti politique, le PSUV en 2007.
Hostile à l’impérialisme et au capitalisme néolibéral, il figure parmi les 100 personnes les plus influentes du monde en 2005 et 2006, selon le Times. Le 07 octobre 2012 alors troublé par son état de santé, Hugo Chavez est élu pour la quatrième fois président du Venezuela avec  55,07% des voix contre 44,31% des voix pour son adversaire, Henrique Capiles.
Parti pour Cuba pour recevoir des soins médicaux, il revient à Caracas le 18 février 2013 avant de mourir du cancer le mardi, 05 mars 2013. Nicolas Maduro, son vice-président lui succède jusqu’aux prochaines élections. Sept jours de deuil national sont décrétés pour ses funérailles.
Hugo Chavez, dors en paix ! Ainsi va la vie.       

mercredi 6 mars 2013

Que veut l'ancien Président français, Nicolas Sarkozy.

L’ex-chef de l’Etat s’interroge sur la présence militaire de la France au Mali. Selon lui, François Hollande soutient des « putschistes » dans un pays « qui n’a pas de gouvernement ». Lire la suite...

mardi 5 mars 2013

Qu'on arrête!


Afrique, continent nous appartenant.
Les problèmes que traverse le monde sont inquiétants. Pour l'Afrique, c'est pire. Des problèmes liés au pouvoir, à l'argent, en bref aux intérêts personnels quelconques. Il est temps qu'on arrête les exactions, les génocides, les représailles, les guerres d'où qu'ils sévissent. 
L'Afrique, maintenant, est un vaste champ où les Dirigeants ont soif du pouvoir. Les cas en sont frappants quand nous jetons des regards, avec un oeil vigilant, sur le Mali, la Guinée, le Congo, la Centrafrique... Tout laisse à confirmer que l'Afrique, à l'instar de beaucoup de pays occidentaux et asiatiques, devient un terrain de véritable chasse à l'homme. 
Il est temps pour que l'Afrique comprenne, se ressaisisse pour voir son développement devant elle. Elle est malade et les maux dont elle souffre sont internes. Cependant, elle doit trouver des solutions internes. L'Afrique, carrefour des dirigeants pécuniaires, doit rester unie et prospère. Que cela soit encré dans les cerveaux de ses dirigeants.